L’Eldo-radeau ou la méduse retroussée

Strasbourg 2010

Installation – performance sur des migrations humaines

Cet espace n’est pas inscrit dans un pays ou une culture, c’est un lieu/non lieu, où se jouent des histoires d’hommes, d’individus. Ils portent en eux la mémoire du passé, l’espoir d’un futur,  les méandres de leur exil. Un Eldorado rêvé, «le radeau de la méduse», comme un piège qui se referme…

«C’est la veille. Recevons tous les influx de vigueur et de tendresse réelle. Et à l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes.» Extrait d’Une saison en enfer, de Victor Hugo.

« L’herbe sera grasse, et les arbres chargés de fruits. De l’or coulera au fond des ruisseaux, et des carrières de diamants à ciel ouvert révèrbéreront les rayons du soleil. Les forêt frémiront de gibiers et les lacs seront poissonneux. Tout sera doux là-bas. Et la vie passera comme une caresse.» «L’Eldorado, ils l’avaient au fond des yeux.» Extraits de Eldorado, de Laurent Gaudé.